LUDOVIC : Un okapi oulipien en twittérature collaborative

LUDOVIC

Dérives inutiles

Mobilisé par une colère banale, Ludovic imagine sa muse se dérober avec animosité. La vitalité d’un avenir avec  Adèle ravive la démesure du désir  inutile. L’original et infini remodelage de ce samedi dénaturé l’agite, le met à mal. Or, oser une vocalise fera rugir ici-même du matin une gamine livide du Qatar, une docile, la canine maline, féroce d’avidité. Képi d’or en origami, le zeber a pesé le bazar. Ludovic et Adèle. Le mâle mis à mal imagine sa dame. La gamine volubile ne sera pas là. Déjà l’âme hâtive, la totalité des atomes animés, abîmés, a-t-il osé la menacer. Une balade  ravivera le désir et animera la dame. La Tamise  mènera les âmes. En une  minute, sur un canot animé, le binôme s’ébat. Mol et ahuri zélote du sexe, Ludovic ahane sec à l’inégalé néné de sa nana. Le pire n’a pas été révélé, la nature du sujet a sidéré l’âme timide.

Rêves agités

Big BenLe gamin imaginatif a tu le récit aride du devin aviné. Jugé périmé par un avili  kapo vipérin, Ali n’ose réfuter. Ali s’évade, se retire, décède. À dix unités AM, Ali vit isolé de la localité de cet épisode. L’un a  vu cet Ali, le fixe. L’un, égaré, dévisage l’Ali, met en mesure la minute du même halali qu’ Hary. L’alibi se pare de vapes. Nul ami n’a vu cet Ali, falot évadé de son âme juvénile. Ce rêve s’évapore. Ludo, féru de nature,  sera l’élu. Dure vérité : la vanité dérobe la totalité des oboles à l’âme vile. Las ! Ici même cet ahuri de juge l’exige. Il a raté sa rigolade, vomi sa limonade, fini par une dérobade l’amère capilotade. Pis Adèle ? Pas une parole? Pas une note de son avis? Un épisode de démesure misogyne si banal, ce Ludovic et sa parade de coq !

Morosité banale

Adèle met une jupe lilas et une petite capine rose. Badine, vive, la pin up a la cote. Le mâle la mate. La rétine se dilate. Déjà le zozo, nu, batifole. Caroline vociféra du latin à son élève. Devenu morose, l’élève  se tut. Une morosité générale le tire de l’image d’Épinal et il énumère desiderata, sonorités animales et odes atonales. La tonalité musicale du mobile de sa future légitime, tel un opéra, fit un son inopiné. Or il étira l’anémone, cala calote sur épi, n’éluda pas et  ironisa car il y mit un iris, et étala l’amère vérité de la galipote. La note finale sera rapide : ne sera pas ahuri, parera le rire, et amènera vite la mite, las à relire le vide de la page. Et Adèle posera, sur un anonyme dôme de caramel irisé doré, le joli cake de moka. Ludovic, ô mâle vorace, sera baba. Avec une jupe royale d’une copine catalane, Luce gigota, vive, cabotine. Lino, le malabar aride, la fixa hébété.

Cinéma dénudé

Le cinéma de ce cameraman amène les élèves à voyager. Il a déjà visité des écoles  et animé des amis épatés ici-même. Il a fixé l’image de noces à Monomotapa City, de safaris à la girafe, le bal à Jo, même l’Ave du pape ! Ce matin en une fête, Ludo  dit à son Adèle, ses amis (Ali, Yvan): « À la manif ! » Une manif amicale ce samedi d’été dénaturé  par un abus exagéré de docilité : midi d’orage ?  Pas une manif en état uni, non. Un orage paré d’un épuré but: « Ici, j’exige la lune », dit Yvan à ses amis, avides à son image. « Imaginez une manif-orage sur une lune : j’y dévale la face de silice sud avec une tête de pore, dénudé tel un cône de gélatine. » Facile de se balader avec un ami si délicat. Aladin amène, devise, si facile, si volubile. Nicole mêle son et image, rêve du paradis. Le gamin, à Paris, exige de se balader avec une gamine civile, délicate. Ce navire n’en a pas une! Le petit a du mal à l’imaginer.

Manif en images

À la manif, un avide tyran  a vomi banalités et énuméré bêtises. Ali dit : « Ô Pépère ! Ta parole n’égale pas une banane! » Le débat amène des avis ahuris et  animosité. Dame Nature canalise des avidités. Il a déjà paru si facile de forer un élan, ô camarade dégénéré ! Dérives anonymes a-t-on omis, a-t-on  isolé l’avenir ? On a décalé nos images !!! L’isolé monotone végète par un amical et ému déluge. Le nabot atone radote, réfute. Sa petite milice débite son éloge paradoxal. Inutile, nocif, âme vile, cet Ubu sera rejeté, le sot ! Ahaha ! L’image humide pose sa pâte sur un utérus. Ahaha ! L’utérus a rusé, car il a posé sa police à côté de la tige. Luxe,  palace, dodu rôti…  « Fini, le nabab,  à ton ové bocal ! » On ose dire, l’on ose dévisager à l’aréna l’avatar élu. Vite décélérer : on a déjà déménagé. Le débat animé ne sera pas anodin. Un ébahi  zigoto rusera par inutile démesure. Zut à la fin ! Une rose dominicale ravira les amis, Adèle, Ludovic, Ali… ce sera la fête. La parole répétitive révèle la démesure de l’égo. Ça ricane. Ça râle sec et on a vite fini de se retenir. Olé! ! Ça fuse, ça se met à taper. Une banane vole. Le père la malice se ratatine du côté de la sécurité. Ça rigole pas.

Fabula, fabula

Éric adula vite ce bel érudit avec une rage d’ocelot. À l’ocarina, tôt, il élabora l’ode  vive de la félicité. Par un été coloré, la petite cigale s’éleva déjà. La petite cigale ne se posa pas et osa la vocalise. Là, le petit animal omit, en été, le rude hiver, et… Cela fut une  bise hélas avec une famine. La cigale céda…  » La facilité favorise la facilité », dit-il à son ami. « Tu débuteras à la case sécurité. » Éric alita le bel étalon et évita le rêve doré des alizés osés. À la mesure de Râ, l’amoroso reparut épuré. « La note musicale modère la moralité », fit Adèle. Ludovic opina. « Adèle, je t’amène te gaver à la popote de luxe Le Copacabana », dit-il. Ça s’avéra repas à se pâmer. Ici le menu: Salade de patate, bovidé du Général Ito, mahi-mahi fumé, tajine d’ovin à l’olive, petite dose de légumes étuvés. Avec un ice wine du Canada (d’Okanagan) et on émit: « Ô régal ! »

Méli-mélo

Nul adulé député ni zozo basané ne rase l’horizon irisé. Jurer à la police, simuler le mot ici vociféré « Non » avec une hilarité. Il avale, jase, bave si sa robe sale, rit à virer à sac un érudit amiral exilé de sa vitalité totale à râteler une sale rage là. Câline dérive, Ludovic abolit un adage, dixit Adèle : « Peler un acide kiwi mûr avec une lame mène là-bas où mute héros en avili. » Revenir à ce palace ridicule parut un inutile péril si mesuré. Le désir élimé devenu mi ténu, mi tenu ne sera déçu l’ami d’Adèle. D’une mine novice, se dotera-t-il à Venise d’un ami félin à dos avide d’Adèle ? Docile, rusé, sage timide satan adulé, le minet. Le bec érudit, Ali le sage dégage du limon une vérité rare. Ça rénove sec ici ! Sur un âne saturé de colis, une mère coca cola cède ses oboles. Écus en or et opale d’azur, éloge du luxe mesuré !

Bilan inusité

Le cameraman a décidé de numériser un épisode d’une demi-vérité sur iPad. Il a révélé ceci: humanité, solidarité, porosité des ados-écolos. Il a redit et exagéré des axes inusités à l’ère de la voracité, de la moralité, de l’égalité. Musicaliser un infini désiré, mobiliser une Némésis originale, même se reposer à Rome, Venise, Paris ? Il a revu son ami-camarade Ludovic animé de sérénité.

L’avenir imaginé l’amènera là-bas et un fatum à sa mesure se  définira.

FIN

Ce contenu a été publié dans Écrits collectifs, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à LUDOVIC : Un okapi oulipien en twittérature collaborative

  1. Thaelm dit :

    Merci pour ce jeu aux exigences stimulantes
    et pour cette mise en forme, qui tient du prodige, de petits morceaux d’histoire aux bords d’un ajustement plus que délicat.
    Oui Bravo

Les commentaires sont fermés.